Documentaire - 1945
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 1min 30
Réalisation anonyme
Cérémonie funéraire du 6 mai 1945 en l'honneur des 19 fusillés d’Aubervilliers.
L’extrait, situé au début du film, confère à cette cérémonie une double valeur, à la fois locale et nationale, à travers l’exemplarité donnée aux fusillés d’Aubervilliers (« c’était 19 français comme des millions d’autres français »), mais aussi à travers le double statut de Charles Tillon, qui officie en tant que ministre et maire d’Aubervilliers.
Ce reportage communal est lui-même le produit de la double fonction occupée par Charles Tillon car il a été réalisé avec les moyens du Service cinématographique de l’air rattaché à son ministère.
Le PCF est peu mentionné en tant que tel, mais fondu et omniprésent dans le discours patriote du film.
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Documentaire - 1945
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 3min 30
Réalisation anonyme
L’exposition est inaugurée par Charles Tillon, ministre de l’Air et maire d’Aubervilliers, accompagné par Auguste Gillot et par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, Raoul Dautry. Sur un ton proche des actualités cinématographiques, la visite des stands de l'Exposition campe la dimension nationale et patriote revendiquée alors par le PC (devenu PCF) et la banlieue rouge.
L’extrait présentée ici est situé dans la seconde partie du film. Il comporte un extrait de l'allocution du maire de Saint-Denis, Auguste Gillot.
« (…) la participation à la lutte clandestine et le rôle des résistances locales devient l’élément fondateur d’une mémoire communiste autonome, indépendante de l’héritage républicain, populaire et patriotique à la fois. Création d’une tradition qui cimente mémoires locale et partisane, et fait oublier les dissidences. » (1) Comme ici à Saint-Denis, celle de Jacques Doriot, maire jusqu’à sa destitution en 1937 et revenu aux commandes de la ville à la faveur de la collaboration.
(1) Annie FOURCAUT, Banlieue rouge 1920-1960. Années Thorez, années Gabin : archétype du populaire, banc d’essai des modernités, Paris, Autrement, 1992 (Série Mémoires n° 18), p. 27.
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Documentaire - 1947
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 3 min
Réalisation anonyme
« Ivry ou 20 ans de gestion municipale communiste », réalisé dans le contexte de la Reconstruction et de la bataille de la production, expose avec fierté un condensé de la culture municipale communiste, présentée comme solidaire et exemplaire.
Les extraits montrés ici concernent plus particulièrement la question du logement. Le film expose les réalisations de la mairie avant-guerre (Ivry-sur-Seine est une des rares municipalités de la banlieue parisienne à avoir pu réaliser des HBM) et son ambition à l’heure de la Reconstruction. La figure de réalisateurs (ou de bâtisseurs), chère aux communistes, est ici mise en valeur.
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Documentaire - 1947
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 3 min
Réalisation anonyme
La seconde partie d’ « Ivry ou vingt ans de gestion municipale communiste » est exclusivement consacrée aux enfants : patronage laïque en forêt de Sénart et surtout colonie de vacances des Mathes, en Charente-Maritime. La kermesse du 15 août en présence du député de la circonscription de la ville d'Ivry, Maurice Thorez, de Georges Marranne, maire d’Ivry, de Jeannette Vermeesrch et de Georges Gosnat se mue presque en fête fédérale du PCF. Leur présence souligne l’importance toute particulière de la ville d’Ivry dans le giron du communisme français.
Les colonies de vacances sont aussi l’occasion de diffuser le modèle municipal rouge et de nouer des contacts fructueux avec d’autres localités en France.
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Documentaire - 1947
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 14 min
Réalisation anonyme
Présentation élogieuse du bilan des municipalités communistes, en banlieue parisienne et en province, à la veille des élections municipales d'octobre 1947. « A la conquête du bonheur » s'attache à montrer l'efficacité des municipalités communistes au service de toutes les catégories du peuple français. Elles sont décrites, dans leur ensemble, comme prenant à bras-le-corps les problèmes posées par l’après-guerre. Les municipalités de la banlieue rouge sont toutefois abondamment citées en exemple pour leurs équipements et leurs services à la population (Villejuif, Puteaux, Bezons, Gennevilliers, etc.).
La politique en faveur de la jeunesse est valorisée ainsi que l’esprit d’utilité publique et de solidarité intergénérationnelle.
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Documentaire - 1951
Noir et Blanc - muet - Extrait de 5 min
Réalisation anonyme
L'union des vaillants et vaillantes, créée à la Libération autour de l'hebdomadaire Vaillant constitua l'alternative communiste au scoutisme.
La première partie de cette bobine amateur relate la participation des Vaillants et Vaillantes de Joinville-le-Pont à un rassemblement du Mouvement de la paix. Parents, enfants et responsables sont en habits du dimanche ou en uniforme de Vaillant. Ils défilent ensuite dans les rues pour rejoindre le stade où se tient le rassemblement. On peut noter la présence d’autres organisations de masse du PCF. Cet extrait permet d’apprécier en acte le rôle d’animation et d’encadrement local tenu par le réseau associatif du PCF et mêlant étroitement activités sociales, convivialité populaire et enrôlement partisan.
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Documentaire - 1949
NB - Sonore - Extrait de 20 sec.
Réalisation collective
Ce film est lui-même un cadeau des communistes « intellectuels, techniciens, travailleurs du cinéma français » pour les 70 ans de Staline. Cet anniversaire donna lieu à une collecte de cadeaux dans la France entière, qui fit l’objet d’une exposition à la Maison des métallos à Paris.
Ce court extrait dévoile le cadeau de la mairie de Saint-Denis : une maquette de son hôtel de ville III ème République, au fronton duquel un calicot affirme « le peuple ne fera pas, ne fera jamais la guerre à l’union soviétique ». Auteur du commentaire, Paul Eluard dit à cet endroit « Ce que défend Staline c’est l’orgueil de l’homme et c’est sa modestie, c’est la mairie de Saint-Denis où la maison du peuple domine le tombeau des rois ».
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Documentaire - 1951
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 3 min
Réalisation : Henri Aisner
Réalisé à l'initiative du Conseil national du Mouvement de la paix, « Le choix le plus simple » s’inscrit dans le contexte de la guerre de Corée et dans une campagne de pétition pour la conclusion d’un pacte de paix entre les Etats-Unis, l’URSS, le Royaume-Uni, la France et la Chine.
L’extrait choisi montre en exemple une réunion entre voisins organisée dans un HLM de Saint-Ouen. Autour d'une tasse de café, ils échangent sur la paix et les risques de guerre et finissent par se mobiliser en faveur du pacte. L’extrait est intéressant tant pour la sociologie qu’il dessine du groupe de locataires que pour le mode idéalisé de mobilisation qui semble en découler.
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Documentaire - 1952
Noir et Blanc - muet - Extrait de 1min 30
Réalisation anonyme
Les obsèques, à Aubervilliers, le 13 juin 1952, de Hocine Belaïd, ouvrier municipal mortellement blessé lors de la manifestation contre Ridgway et décédé le 28 mai 1952.
Une foule imposante, émue, suit le corbillard jusqu'au cimetière où le maire Charles Tillon présente ses condoléances à la veuve et aux proches du défunt. A la fin, une affiche invite «le peuple de Paris à rendre un dernier hommage à Hocine Belaïd » à Aubervilliers.
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Documentaire - 1955
Noir et Blanc - muet - Extrait de 4 min
Réalisation anonyme
Après quelques plans de la Ville de Clamart, le film suit les pas de militants de la section du PCF qui vendent l’Humanité-Dimanche. Cette tournée est aussi un prétexte pour donner un aperçu des différents quartiers de la ville : quartiers pauvres, jardins ouvriers, pavillons, immeubles vétustes et chantiers de la ville… Une séquence fait ensuite pendant à cet aperçu en montrant en exemple les réalisations de la commune rouge voisine de Malakoff : groupe scolaire, centre médico-social et cité HLM…
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Documentaire - 1954
NB - Sonore - Extrait de 12 min
Réalisation : Henri Aisner
« La Terre fleurira » est une évocation fictionnelle du rôle et de l'histoire de l'Humanité à l'occasion de son cinquantième anniversaire. Son scénario est bâti autour de trois histoires « exemplaires » sur le journal (un canevas parent de celui de « La Vie est à nous »).
La première se déroule avant le Front populaire, en pleine crise économique. Elle met en scène un ouvrier qui acquiert une conscience politique sous la double influence d'une grève dans son atelier de Levallois et de son voisin de pallier marseillais et militant communiste.
Comme dans « Le Choix le plus simple » (du même réalisateur), l’adhésion de l’ouvrier est idéalement montré comme découlant des rapports de voisinnage et de l’entre-soi ouvrier.
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Chronique amateur - 1957-1962
NB et couleur - muet - Extrait de 3 min 40
Réalisation : Roger Vuillemenot
Roger Vuillemenot, médecin du travail et militant communiste, a tourné une vingtaine de films amateurs sur ses activités militantes, d'abord avec sa section de Meudon puis avec celle de Sèvres (92).
Ce film rassemble plusieurs documents filmés sur les actions menés par la section de Meudon contre la guerre d'Algérie entre 1957 et 1962.
L’extrait présenté ici montre les actions militantes des membres de la section de Meudon : tractage, pétition, manifestations, vente de l’Humanité Dimanche. Il met en valeur la convivialité de la vie militante, qui mêle étroitement camaraderie et famille.
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