Guerre Froide

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  • Joliot-Curie Frédéric
    Frédéric Joliot-Curie est né le 19 mars 1900. Elève de Paul Langevin, il sort premier de l'Ecole de Chimie et de physique en 1923. Il se tourne alors vers la recherche et travaille avec Marie Curie. En 1926, il se marie avec la fille de Pierre et Marie Curie, Irène. Les deux époux poursuivent ensemble leurs expériences scientifiques et découvrent la radioactivité artificielle. Ils obtiennent en 1935 le prix Nobel de chimie. Maître de conférences à la Sorbonne, puis professeur au Collège de France, Frédéric Joliot poursuit ses recherches. Parallèlement, à compter du milieu des années 1930, il commence à s'engager politiquement. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Frédéric Joliot-Curie entre dans la Résistance et devient membre du PCF, autour de 1941. A la Libération, il est nommé directeur du Centre national de la recherche scientifique puis haut-commissaire à l'énergie atomique en 1946. Au tournant des années 1950, Frédéric Joliot-Curie reste militant communiste et s'implique particulièrement dans le Mouvement de la paix. Ses activités politiques lui valent d'être révoqué en avril 1950 de son poste de haut-commissaire à l'énergie atomique. En novembre 1950, il devient président du Conseil mondial de la paix et reçoit en 1951 le prix Staline de la paix. Après la mort d'Irène Joliot-Curie, en mars 1956, Frédéric Joliot-Curie lui succède à la chaire de physique nucléaire et à la direction de l'Institut du radium. Il est par ailleurs élu au Comité central du PCF à l'occasion du 14e congrès en juillet 1956.
    A sa mort, en août 1958, des obsèques nationales sont décidées par le général de Gaulle, qui vient tout juste de revenir au pouvoir ; le PCF lui rend également de nombreux hommages.

    Voir aussi la biographie du Maitron :
    Né le 19 mars 1900 à Paris (XVIe arr.), mort le 14 août 1958 à Paris ; physicien, Prix Nobel de Chimie (1935), professeur au Collège de France (1937), directeur du Centre national de la recherche scientifique (1944-1946), Haut-Commissaire à l’Énergie atomique (1946-1950) ; membre de l’Assemblée consultative provisoire (1944-1945) ; membre du Conseil économique (1947-1951) ; Membre du Parti socialiste (1934), de la Ligue des droits de l’Homme (1936), président du Front national (1942), membre du Parti communiste à la Libération, membre du comité central du PCF (1956) ; président du Conseil mondial de la Paix (1950), président de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques (FMTS) (1946), président de l’Union rationaliste (1947), de l’Association France-URSS.
    Source: «Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social».
    Auteur: Nicole Racine.
    Joliot-Curie Frédéric
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