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00:00:00:00 | 00:00:20:00 | 00:00:20:00 | Générique « Ce film est une contribution du Mouvement de la Jeunesse Communiste de France à l'action pour le soutien et la victoire du peuple Vietnamien ». | |
00:00:20:01 | 00:01:25:00 | 00:01:04:24 | Tôt le matin, dans l'autocar qui emmène les jeunes de Lille à Paris. Le ballet des essuies-glaces, vue de profil de quelques jeunes dans le car. | |
00:01:25:01 | 00:04:31:00 | 00:03:05:24 | Flashback : pour financer le voyage, il y eut la collecte en porte-à-porte dans les faubourgs ouvriers de Lille. Montage alterné du trajet en car et de microtrottoirs réalisés pendant la collecte, sur l'intérêt de la collecte pour convaincre la population. 00:03:00:00 Les échanges avec la population ; tous veulent la fin de la guerre au plus vite, mais certains n'ont pas d'argent à donner ("c'est la fin du mois !") | |
00:04:31:01 | 00:06:18:00 | 00:01:46:24 | Pause sur la route. Le montage alterné continue avec la collecte. Un des jeunes demande : "Selon vous, la guerre est-elle normale ?". La pause pipi est terminée, on remonte dans le bus, qui porte une inscription sur la journée nationale de manifestation organisée à Paris. | |
00:06:18:01 | 00:08:05:00 | 00:01:46:24 | Dans le bus, Marcel Trillat interroge les jeunes : que sais-tu de cette guerre, qu'est-ce que le napalm, qu'est-ce que les bombes à billes ? Les plus jeunes ne savent pas toujours répondre, d'autres sont très informés. | |
00:08:05:01 | 00:08:25:00 | 00:00:19:24 | Arrivée au niveau d'un péage. La discussion s'oriente sur la dimension génocidaire de la guerre du Vietnam, et sur le manque de mobilisation de l'ensemble de la population française en raison de l'éloignement géographique du Vietnam ; ils ne se sentent pas concernés. | |
00:08:25:01 | 00:09:56:00 | 00:01:30:24 | On n'est jamais trop jeunes pour s'engager. Déjà pendant la seconde guerre mondiale, la jeunesse était au premier rang du combat, dit un jeune homme, qui explique que la manifestation va avoir un impact fort. Il y va car il pense que c'est utile. Sa compagne renchérit sur la spécificité de cette journée, qui rassemble uniquement la jeunesse. | |
00:09:56:01 | 00:10:19:00 | 00:00:22:24 | Arrivée en banlieue parisienne. Un peu perdus, on demande son chemin à d'autres groupes de jeunes postés sur le bord de la route et qui font la collecte sous la pluie. Nous sommes à Aubervilliers, et les jeunes postés là sous leurs parapluies et capuches sont arrivés de Douai ce matin à 8h30. | |
00:10:19:01 | 00:11:55:00 | 00:01:35:24 | Arrivée devant l'hôtel de ville de Saint-Denis. La mairie arbore des calicots en cette année du 50ème anniversaire de la révolution d'octobre : "Vive l'anniversaire de l'URSS", "Bienvenue au cosmonaute Titov". Les jeunes sortent du car et amènent le fruit de leur collecte, dans les boîtes de conserve et bidons de lait transformés en troncs. 13 millions d'anciens francs ont été collectés ce matin en 3h auprès des passants de Paris et sa banlieue. L'argent ira aux combattants vietnamiens. Gros plan sur les bassines dans lesquelles on trie les pièces de monnaie. | |
00:11:55:01 | 00:13:42:00 | 00:01:46:24 | Discussion au bistrot. Les jeunes ont entre 14 et 19 ans. Certains sont scolarisés, d'autres sont déjà apprentis ou ouvriers. Une jeune fille travaille depuis ses 14 ans dans une pharmacie. Un garçon de 15 ans est typographe. | |
00:13:42:01 | 00:14:50:00 | 00:01:07:24 | Dans les rues de Saint-Denis, 3 heures avant le début du cortège parisien, les jeunes crient "US assassins, libérez le Viet-Nam !", "Johnson assassin", "La paix au Vietnam". Ils défilent dans une cité. | |
00:14:50:01 | 00:15:26:00 | 00:00:35:24 | Les jeunes sont reçus et félicités par Auguste Gillot, maire de Saint-Denis, qui leur offre un repas et dit qu'il faut vivre, danser et lutter. | |
00:15:26:01 | 00:16:49:00 | 00:01:22:24 | La manifestation dans les rues de Paris. Banderole "Clarté". Différentes vues du cortège. Les banderoles et les slogans sont nombreux. | |
00:16:49:01 | 00:17:28:00 | 00:00:38:24 | Dans le cortège, la direction du parti communiste : René Piquet (chargé des relations avec la jeunesse), Waldeck Rochet, Georges Marchais, Raymond Guyot, Henri Krasucki, Retour sur les groupes de jeunes manifestant et criant. | |
00:17:28:01 | 00:18:01:00 | 00:00:32:24 | Vues "pittoresques" : les cordons de policiers le long du cortège, les bergers landais sur leurs échasses. A nouveau le cortège des jeunes. | |
00:18:01:01 | 00:18:50:00 | 00:00:48:24 | Dans la manifestation, interview des jeunes : "je ne m'attendais pas à ça, je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde, ça fait plaisir." Les jeunes sont confiants sur la fin de la guerre. | |
00:18:50:01 | 00:20:48:00 | 00:01:57:24 | Les jeunes portent des drapeaux et chantent l'Internationale. Arrivée place de la République. Les jeunes crient "Johnson assassin". Prise de parole du jeune africain-américain Jarvis Judner, traduit en simultané. Le mouvement contre la guerre ne cesse de s'étendre. | |
00:20:48:01 | 00:22:55:00 | 00:02:06:24 | Intervention de Vinh My, représentant des Vietnamiens en France. | |
00:22:55:01 | 00:23:50:00 | 00:00:54:24 | Discours de René Piquet. | |
00:23:50:01 | 00:27:34:00 | 00:03:43:24 | Le chemin du retour. Dans le car, tous sont songeurs et repensent à la journée en silence, en fumant. Montage alterné de leurs visages graves et de quelques images de la manifestation. En off, lecture d'un discours prononçant un serment contre la guerre. Hip hip hourrah, scandent les voix. Retour dans le car, il fat désormais nuit. On allume une cigarette, les essuie-glaces continuent leur danse. |