Les bienfaits des colonies de vacance de Gennevilliers

Jean Grandel, maire de Gennevilliers

‏Documentaire municipal - 1936
‏NB - Sonore - Extrait de 3 min 30
‏Réalisation : Albert Mourlan

‏« Les Châteaux du bonheur » consacré aux colonies de vacances de la ville de Gennevilliers, débute par une introduction du maire, Jean Grandel, qui expose les objectifs de la municipalité et souligne l’importance des actions accomplies.
‏Il est manifeste qu’il s’agit des débuts en communication politique par le film de Jean Grandel. Prônant l’exercice de la démocratie municipale, il s’adresse directement aux habitants de sa commune pour les inciter à participer aux actions de la mairie.

Document consultable en intégralité ici

Marcel Cachin analyse le scrutin municipal de 1935

Documentaire - 1935
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 1min 30
Réalisation anonyme

Le VIIe congrès de la IIIe Internationale, tenu du 25 juillet au 21 août 1935 à Moscou, entérine la politique d'unité contre le fascisme et de Front populaire.
Dans l’extrait proposé ici, Marcel Cachin dresse un bilan très positif de l'action de son parti  en France en insistant tout particulièrement sur les victoires des dernières élections municipales en banlieue parisienne. Il reprend à cette occasion l’image de la ceinture rouge encerclant « le Paris de la bourgeoisie ».

Document consultable en intégralité ici

La fête de l'Huma, bouillon de culture rouge

Souvenirs de tournage à Montreuil

Fiction documentaire - 1936
Noir et Blanc - Sonore - Extrait de 1min 30
Réalisation collective sous la direction de Jean Renoir

D’après les mémoires non publiées de Marc Maurette, chef opérateur ayant débuté sur le tournage de « La Vie est à nous » :
« On devait tourner une scène, sur un marché à Montreuil, dans laquelle un vendeur de l’Huma se faisait agresser par des fachos et secourir par la population. L’Humanité devait nous livrer les journaux… Mais, au moment de tourner : pas de journaux. Alors un petit vieux en casquette, nous a proposé de nous en prêter de sa collection. J’ai été chargé d’aller en chercher une cinquantaine chez lui. Cela a été un choc pour le jeune bourgeois que j’étais. Il y avait là une cahute en bois couverte avec du carton goudronné. Une espèce de papier huilé transparent faisait office de fenêtre. L’intérieur mesurait à peu près un mètre cinquante sur deux. Le sol était en terre battue. Il y avait un matelas, deux couvertures, une chaise avec une cuvette et un broc à côté, et une petite lampe à alcool, pour faire sa croque. Et puis, dans un coin de la pièce, du sol jusqu’en haut, une pile complète d’Huma soigneusement rangés, jaunissant en bas, et devenant de plus en plus clairs jusqu’au sommet…. Plein de gens logeaient dans ces conditions dans la zone de Montreuil. Mes opinions politiques ont commencé là. »

Document consultable en intégralité ici

‏L’internationale aux portes de Paris

‏Documentaire - 1936
‏NB - Sonore - Extrait de 1min 30 min
‏Réalisation : Collectif sous la direction de Jean Renoir

Réalisé sous la direction de Jean Renoir pour le parti communiste aux élections législatives de mai-juin 1936, « La Vie est à nous » mêle habilement matériel documentaire, épisodes mis en scène, chœurs parlés et allocutions filmées des dirigeants communistes.
‏Le final réunit tous les personnages du film qui entonnent l’Internationale. Ils sont ralliés par une foule immense qui chante avec eux. Le décors de table rase de cette séquence a sans doute été choisi pour sa proximité commode avec Paris (et la possibilité d’y manoeuvrer une foule de figurants). Son épure graphique et toute symbolique (table rase et usines) amalgame cependant avec force horizon des banlieues ouvrières et horizon révolutionnaire.

Document consultable en intégralité ici

‏Une cellule d’entreprise à Gennevilliers

‏Documentaire - 1936
‏NB - Sonore - Extrait de 11min
‏Réalisation : Collectif sous la direction de Jean Renoir
 
‏Réalisé sous la direction de Jean Renoir pour le parti communiste aux élections législatives de mai-juin 1936, « La Vie est à nous » contient trois longues séquences fictionnelles, complétées par une partie documentaire, qui illustrent l'action concrète des militants communistes. La première d’entre elles montre comment une cellule d’entreprise à Gennevilliers parvient à déclencher une grève contre les cadences infernales et le licenciement d'un vieux travailleur. Cet épisode incarne de façon exemplaire « la trinité » de la banlieue rouge : industrie, métallo et parti communiste.

Document consultable en intégralité ici

Front populaire et fraternisation ouvrière

Documentaire - 1936
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 1min 30
Réalisation : Collectif Ciné-Liberté

Filmé en juin 1936, monté et commenté a-postériori, « Grèves d’occupations" fut un des films les plus diffusés dans les circuits militants du Front populaire. Ce document précieux sur la culture et les défilés ouvriers signe également une des toutes premières rencontres entre le monde ouvrier (les métallos en particulier) et une partie du monde du cinéma (les travailleurs du film et leur syndicat) sur le sol de la banlieue rouge ; les uns travaillant à Renault-Billancourt, les autres à Epinay-sur Seine, Joinville-le-Pont ou Gennevilliers… L’extrait, ci-contre, témoigne de cette rencontre placée sous le signe du Front populaire, ainsi que du soutien des municipalités rouges aux ouvriers en grève.

Document consultable en intégralité ici

Le parc de loisir de Baillet, œuvre sociale syndicale en banlieue rouge

Documentaire - 1938
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 3 min
Réalisation : Jacques Lemare

Présentation du travail et, surtout, du syndicalisme de la puissante Fédération C.G.T. de la Métallurgie, de ses actions, de ses activités, et de ses conquêtes sous le Front populaire.
Dans sa deuxième partie, « Les Métallos » expose avec précision et fierté plusieurs conquêtes du "syndicalisme à bases multiples" (la polyclinique des métallos, le château de Vouzeron, l'école professionnelle, l'aviation populaire...) ; il évoque également la solidarité avec l'Espagne républicaine et ses enfants.
L’extrait ci-contre présente le parc de Baillet en Seine-et-Oise (Val d’Oise) acquis par la Fédération des métallurgistes à la faveur du Front Populaire. C’est le versant syndical de la banlieue rouge.

Document consultable en intégralité ici
 

La « banlieue nationale »

Documentaire - 1945
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 1min 30
Réalisation anonyme

Cérémonie funéraire du 6 mai 1945 en l'honneur des 19 fusillés d’Aubervilliers.
L’extrait, situé au début du film, confère à cette cérémonie une double valeur, à la fois locale et nationale, à travers l’exemplarité donnée aux fusillés d’Aubervilliers (« c’était 19 français comme des millions d’autres français »), mais aussi à travers le double statut de Charles Tillon, qui officie en tant que ministre et maire d’Aubervilliers.
Ce reportage communal est lui-même le produit de la double fonction occupée par Charles Tillon car il a été réalisé avec les moyens du Service cinématographique de l’air rattaché à son ministère.
Le PCF est peu mentionné en tant que tel, mais fondu et omniprésent dans le discours patriote du film.

Document consultable en intégralité ici

Un patriotisme municipal à base de classe

Documentaire - 1945
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 3min 30
Réalisation anonyme

L’exposition est inaugurée par Charles Tillon, ministre de l’Air et maire d’Aubervilliers, accompagné par Auguste Gillot et par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, Raoul Dautry. Sur un ton proche des actualités cinématographiques, la visite des stands de l'Exposition campe la dimension nationale et patriote revendiquée alors par le PC (devenu PCF) et la banlieue rouge.
L’extrait présentée ici est situé dans la seconde partie du film. Il comporte un extrait de l'allocution du maire de Saint-Denis, Auguste Gillot.

« (…) la participation à la lutte clandestine et le rôle des résistances locales devient l’élément fondateur d’une mémoire communiste autonome, indépendante de l’héritage républicain, populaire et patriotique à la fois. Création d’une tradition qui cimente mémoires locale et partisane, et fait oublier les dissidences. » (1) Comme ici à Saint-Denis, celle de Jacques Doriot, maire jusqu’à sa destitution en 1937 et revenu aux commandes de la ville à la faveur de la collaboration.

(1) Annie FOURCAUT, Banlieue rouge 1920-1960. Années Thorez, années Gabin : archétype du populaire, banc d’essai des modernités, Paris, Autrement, 1992 (Série Mémoires n° 18), p. 27.

Document consultable en intégralité ici

La bataille du logement

Documentaire - 1947
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 3 min
Réalisation anonyme

« Ivry ou 20 ans de gestion municipale communiste », réalisé dans le contexte de la Reconstruction et de la bataille de la production, expose avec fierté un condensé de la culture municipale communiste, présentée comme solidaire et exemplaire.
Les extraits montrés ici concernent plus particulièrement la question du logement. Le film expose les réalisations de la mairie avant-guerre (Ivry-sur-Seine est une des rares municipalités de la banlieue parisienne à avoir pu réaliser des HBM) et son ambition à l’heure de la Reconstruction. La figure de réalisateurs (ou de bâtisseurs), chère aux communistes, est ici mise en valeur.

Document consultable en intégralité ici
 

La kermesse du 15 août de la colonie des Mathes

Documentaire - 1947
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 3 min
Réalisation anonyme

La seconde partie d’ « Ivry ou vingt ans de gestion municipale communiste » est exclusivement consacrée aux enfants : patronage laïque en forêt de Sénart et surtout colonie de vacances des Mathes, en Charente-Maritime. La kermesse du 15 août en présence du député de la circonscription de la ville d'Ivry, Maurice Thorez, de Georges Marranne, maire d’Ivry, de Jeannette Vermeesrch et de Georges Gosnat se mue presque en fête fédérale du PCF. Leur présence souligne l’importance toute particulière de la ville d’Ivry dans le giron du communisme français.

Les colonies de vacances sont aussi l’occasion de diffuser le modèle municipal rouge et de nouer des contacts fructueux avec d’autres localités en France.

Document consultable en intégralité ici

Les mairies communistes au service de la Reconstruction

Documentaire - 1947
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 14 min
Réalisation anonyme

Présentation élogieuse du bilan des municipalités communistes, en banlieue parisienne et en province, à la veille des élections municipales d'octobre 1947. « A la conquête du bonheur » s'attache à montrer l'efficacité des municipalités communistes au service de toutes les catégories du peuple français. Elles sont décrites, dans leur ensemble, comme prenant à bras-le-corps les problèmes posées par l’après-guerre. Les municipalités de la banlieue rouge sont toutefois abondamment citées en exemple pour leurs équipements et leurs services à la population (Villejuif, Puteaux, Bezons, Gennevilliers, etc.).
La politique en faveur de la jeunesse est valorisée ainsi que l’esprit d’utilité publique et de solidarité intergénérationnelle.

Document consultable en intégralité ici
 

Organisation de jeunesse et manifestation pour la paix

Documentaire - 1951
Noir et Blanc - muet - Extrait de 5 min
Réalisation anonyme

L'union des vaillants et vaillantes, créée à la Libération autour de l'hebdomadaire Vaillant constitua l'alternative communiste au scoutisme.
La première partie de cette bobine amateur relate la participation des Vaillants et Vaillantes de Joinville-le-Pont à un rassemblement du Mouvement de la paix. Parents, enfants et responsables sont en habits du dimanche ou en uniforme de Vaillant. Ils défilent ensuite dans les rues pour rejoindre le stade où se tient le rassemblement. On peut noter la présence d’autres organisations de masse du PCF. Cet extrait permet d’apprécier en acte le rôle d’animation et d’encadrement local tenu par le réseau associatif du PCF et mêlant étroitement activités sociales, convivialité populaire et enrôlement partisan.

Document consultable en intégralité ici

‏La maquette de l’hôtel de ville, cadeau de Saint-Denis à Staline

‏Documentaire - 1949
‏NB - Sonore - Extrait de 20 sec.
‏Réalisation collective
 
‏Ce film est lui-même un cadeau des communistes « intellectuels, techniciens, travailleurs du cinéma français » pour les 70 ans de Staline. Cet anniversaire donna lieu à une collecte de cadeaux dans la France entière, qui fit l’objet d’une exposition à la Maison des métallos à Paris.
‏Ce court extrait dévoile le cadeau de la mairie de Saint-Denis : une maquette de son hôtel de ville III ème République, au fronton duquel un calicot affirme « le peuple ne fera pas, ne fera jamais la guerre à l’union soviétique ». Auteur du commentaire, Paul Eluard dit à cet endroit « Ce que défend Staline c’est l’orgueil de l’homme et c’est sa modestie, c’est la mairie de Saint-Denis où la maison du peuple domine le tombeau des rois ».

Document consultable en intégralité ici

Mobilisation pour la paix entre voisins à Saint-Ouen

Documentaire - 1951
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 3 min
Réalisation : Henri Aisner

Réalisé à l'initiative du Conseil national du Mouvement de la paix, « Le choix le plus simple » s’inscrit dans le contexte de la guerre de Corée et dans une campagne de pétition pour la conclusion d’un pacte de paix entre les Etats-Unis, l’URSS, le Royaume-Uni, la France et la Chine.
L’extrait choisi montre en exemple une réunion entre voisins organisée dans un HLM de Saint-Ouen. Autour d'une tasse de café, ils échangent sur la paix et les risques de guerre et finissent par se mobiliser en faveur du pacte. L’extrait est intéressant tant pour la sociologie qu’il dessine du groupe de locataires que pour le mode idéalisé de mobilisation qui semble en découler.

Document consultable en intégralité ici
 

La répression de la manifestation contre Ridgway

Documentaire - 1952
Noir et Blanc - muet - Extrait de 1min 30
Réalisation anonyme

Les obsèques, à Aubervilliers, le 13 juin 1952, de Hocine Belaïd, ouvrier municipal mortellement blessé lors de la manifestation contre Ridgway et décédé le 28 mai 1952.
Une foule imposante, émue, suit le corbillard jusqu'au cimetière où le maire Charles Tillon présente ses condoléances à la veuve et aux proches du défunt. A la fin, une affiche invite «le peuple de Paris à rendre un dernier hommage à Hocine Belaïd » à Aubervilliers.

Document consultable en intégralité ici
 

La tournée des CDH à Clamart

Documentaire - 1955
Noir et Blanc - muet - Extrait de 4 min
Réalisation anonyme

Après quelques plans de la Ville de Clamart, le film suit les pas de militants de la section du PCF qui vendent l’Humanité-Dimanche. Cette tournée est aussi un prétexte pour donner un aperçu des différents quartiers de la ville : quartiers pauvres, jardins ouvriers, pavillons, immeubles vétustes et chantiers de la ville… Une séquence fait ensuite pendant à cet aperçu en montrant en exemple les réalisations de la commune rouge voisine de Malakoff : groupe scolaire, centre médico-social et cité HLM…

Document consultable en intégralité ici

L’adhésion mode d’emploi à Levallois

Documentaire - 1954
NB - Sonore - Extrait de 12 min
Réalisation : Henri Aisner

« La Terre fleurira » est une évocation fictionnelle du rôle et de l'histoire de l'Humanité à l'occasion de son cinquantième anniversaire. Son scénario est bâti autour de trois histoires « exemplaires » sur le journal (un canevas parent de celui de « La Vie est à nous »).
La première se déroule avant le Front populaire, en pleine crise économique. Elle met en scène un ouvrier qui acquiert une conscience politique sous la double influence d'une grève dans son atelier de Levallois et de son voisin de pallier marseillais et militant communiste.
Comme dans « Le Choix le plus simple » (du même réalisateur), l’adhésion de l’ouvrier est idéalement montré comme découlant des rapports de voisinnage et de l’entre-soi ouvrier.

Document consultable en intégralité ici

Scènes de la vie militante à Meudon

Chronique amateur - 1957-1962
NB et couleur - muet - Extrait de 3 min 40
Réalisation : Roger Vuillemenot

Roger Vuillemenot, médecin du travail et militant communiste, a tourné une vingtaine de films amateurs sur ses activités militantes, d'abord avec sa section de Meudon puis avec celle de Sèvres (92).
Ce film rassemble plusieurs documents filmés sur les actions menés par la section de Meudon contre la guerre d'Algérie entre 1957 et 1962.
L’extrait présenté ici montre les actions militantes des membres de la section de Meudon : tractage, pétition, manifestations, vente de l’Humanité Dimanche. Il met en valeur la convivialité de la vie militante, qui mêle étroitement camaraderie et famille.

Document consultable en intégralité ici

‏Saint-Denis, ville de congrès et de progrès

‏
Documentaire - 1961
‏NB - Sonore - Extrait de 1 min 30
‏Réalisation : Raymond Lavigne
 
‏Présentation et illustration du 16ème congrès du P.C.F. tenu à Saint-Denis, du 11 mai au 14 mai 1961. Comme beaucoup de films de congrès, celui-ci débute par une évocation de sa ville hôte, ici la cité dionysienne (son histoire et ses réalisations). Les chantiers urbains des années 1960 sont mis en avant : grues et modernité affichées.

Document consultable en intégralité ici

Une opération de solidarité ouvrière

‏Reportage amateur - 1963
‏Couleur - muet - Extraits de 4 min
‏Réalisation : Robert Laudereau

‏Document amateur réalisé par Robert Laudereau, militant communiste et syndicaliste, lors du mouvement de soutien à la grève des mineurs de 1963. La municipalité de Châtillon-sous-Bagneux s'est « jumelée » avec les ouvriers du puits de mine du Blanzy (Saône-et-Loire). Pendant plusieurs jours, la ville accueille une quinzaine de mineurs et organise une collecte de solidarité à l’échelle de la commune.
‏« Grève des mineurs à Châtillon » met en valeur l’implication de la ville communiste dans son rôle de solidarité ouvrière.

Document consultable en intégralité ici

De la ville impressionniste à la ville industrielle

Documentaire municipal - 1964
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 3 min
Réalisation : Louis Daquin

Réalisé à l'occasion du 30ème anniversaire de la gestion municipale communiste, ce film expose les conditions de développement industriel et d'urbanisation de la ville de la fin du XIXème à l'année de réalisation du film.
L'identité ouvrière de Gennevilliers est affirmée  dans la longue séquence d’ouverture, portuaire et industrielle. Louis Daquin donne une vision de la transformation de la ville des impressionnistes en ville industrielle propre à inspirer le sculpteur César.

Document consultable en intégralité ici

Le nouveau quartier des Agnettes

‏Documentaire municipal - 1964
‏NB - Sonore - Extrait de 6 min 30
‏Réalisation : Louis Daquin
 
‏Réalisé à l'occasion du 30ème anniversaire de la gestion municipale communiste, ce film expose les conditions de développement industriel et d'urbanisation de la ville de la fin du XIXème à l'année de réalisation du film.
‏Ancien adjoint de Jean Grandel, puis maire à son tour depuis 1944, Waldeck l’Huillier s'inquiète des conséquence de la future réorganisation des départements de la région parisienne. Une longue séquence est consacrée à la vie quotidienne d'un grand ensemble et à l’édification du nouveau quartier des Agnettes. La banlieue des années 1960 s'y révèle, comme le changement de niveau (et de mode) de vie auquel accède une partie importante de la classe ouvrière.

Document consultable en intégralité ici

Le bidonville des algériens

Documentaire municipal - 1964
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 2 min
Réalisation : Louis Daquin

Réalisé à l'occasion du 30ème anniversaire de la gestion municipale communiste, ce film expose les conditions de développement industriel et d'urbanisation de la ville de la fin du XIXème à l'année de réalisation du film.
Dans cet extrait, le maire Waldech L'Huillier fait un tour de marché et discute avec quelques habitants. Il s'enquiert en particulier des algériens vivant dans des bidonvilles à Gennevilliers.

Document consultable en intégralité ici

Paroles de travailleurs immigrés entre Paris et banlieue

‏
Magazine documentaire - 1964
‏NB - Sonore - Extrait de 6 min
‏Réalisation : Collectif Gérard Guillaume, Jacques Krier, Roger Kahane…

‏Ce magazine documentaire réalisé par plusieurs réalisateurs de l’ORTF donne un aperçu composite (et communiste) de la vie en France en 1964. La première séquence est consacrée aux  conditions de vie et de travail des ouvriers, et plus particulièrement des travailleurs immigrés. A l’heure des années béton, les conditions de logement chères et indignes, ainsi que la pénibilité des déplacements pendulaires Paris-banlieue sont dénoncés dans les témoignages des ouvriers.

Document consultable en intégralité ici

La visite de Youri Gagarine à Ivry-sur-Seine

Magazine Documentaire - 1964
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 3 min
Réalisation collective

Ce magazine documentaire réalisé par plusieurs réalisateurs de l’ORTF (Gérard Guillaume, Jacques Krier, Roger Kahane ...) donne un aperçu composite (et communiste) de la vie en France en 1964. la dernière séquence relate la visite de Youri Gagarine en France. Sa venue à Ivry-sur Seine pour inaugurer la cité qui porte son nom constitue un genre d’apogée de la banlieue rouge, réalité et mythe confondus.

Document consultable en intégralité ici

Pêche à la ligne dans le canal de l’Ourcq et cité des Courtillères

Actualités municipales - 1965
NB - Sonore - Extraits de 5 min
Réalisation : A. Jaconelli

Cette suite de quatre bandes d’actualités communales (d’une durée de quatre heures !) a été réalisée l’année des élections municipales.
Le premier des deux sujets présentés est consacré au réempoissonnement du canal de l’Ourcq pris en charge par la mairie (qui qualifie la pêche à la ligne de sport pacifiste et de sport préféré des travailleurs).
Le second sujet est consacré aux grands ensembles des Courtillères (1954-1964). Le commentaire en voix off déplore « l’éviction pure et simple du bureau de l’office municipal des HLM des représentants élus de la population, le retrait du droit qu’avait cet office d’attribuer les logements construits, enfin la liquidation dans l’esprit de l’institution sociale que sont les HLM par décret du 19 décembre 1963 » et souligne « l’urgence de l’action à mener par les mal logés, les sans logis, les locataires d’HLM avec leurs élus municipaux ».

Document consultable en intégralité ici
 

La banlieue rouge contre la guerre du Vietnam

Reportage - 1967
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 4 min
Réalisation : Jacques Krier

Ce reportage suit la mobilisation d'un groupe de Jeunes militants de la Jeunesse communiste parti en bus de Lille pour manifester à Paris contre la guerre du Vietnam, le 26 novembre 1967.
Plusieurs séquences montrent la mobilisation de la banlieue rouge parisienne pour cette événement. Les municipalités assurent l’accueil et le rassemblement des jeunes communistes venus de toute la France.

Document consultable en intégralité ici
 

Occupations d’usines en Mai 68

Reportage amateur - 1968
Couleur - muet - Extrait de 2 min 30
Réalisation : Les amis de la maison du peuple de Pierrefitte-sur-Seine

L'association des Amis de la Maison du peuple de Pierrefitte a été créée en 1951 et active jusqu'en 1995. Elle gérait la Maison du peuple, construite par les ouvriers de Pierrefitte. Dédiée à l'éducation populaire, l'association proposait différentes activités, parmi lesquelles, dès le début des années 1960, un ciné-club mensuel.
Ce court-métrage, tourné pendant et après Mai 68 est un témoignage des grèves de Mai à Pierrefitte-sur-Seine, où les occupations d'usine ont été nombreuses.

Document consultable en intégralité ici
 

Une cosmonaute à la MJC Gérard Philippe

‏Actualités communales - 1968
‏NB - Sonore - Extraits de 6 min
‏Réalisation : Anonyme

Il s’agit de la première tentative d’actualités filmées de la mairie de Villeuneuve-le-Roi. Le Maire Maxime Kalinsky (député et maire PCF de la ville entre 1965 et 1978) la présente comme une riposte à la censure télévisée, faisant allusion aux licenciements à l’ORTF dans la suite de Mai 68.
‏La séquence présentée ici succède à l’inauguration de la place Youri Gagarine de Villeneuve-Le-Roi par la cosmonaute soviétique Valentina Terechkova. Celle-ci visite la MJC Gérard Philippe inauguré par la mairie en 1966.

Document consultable en intégralité ici

Une équipe municipale à la recherche de dialogue

Documentaire municipal - 1970
NB - Sonore - Extraits de 9 min
Réalisation : Jean-André Fieschi

« Vivre à Sartrouville » est le premier film de la série municipale réalisée par le collectif Dynadia. Il met en scène les éléments identificateurs du PCF dans la campagne électorale de 1971. On y retrouve la volonté d'une proximité forte entre les élus, les associations et les administrés, mais aussi la bataille face à l’État pour un meilleur financement des politiques municipales. Outre les sujets traditionnels (équipement, logement), une place particulière est accordée aux enjeux culturels. Extraits proposés :
- Deux militants s’interrogent sur le manque d’implication des nouveaux sartrouvillois dans la vie de leur cité.
- Au cours d’un comité de quartier, une discussion avec le maire Auguste Chrétienne porte sur le problème des bidonvilles.
- Une longue séquence est consacrée au Théâtre de Sartrouville, après laquelle Antoine Colombani (conseiller municipal) discute avec trois jeunes qui jugent inutile la MJC peu fréquentée.

Document consultable en intégralité ici

L’architecte, les murs à pêches et les grands ensembles

Documentaire municipal - 1971
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 1 min
Réalisation : Miroslav Sebestik

Commandé par la municipalité de Bagnolet, ce film expose les problèmes de la gestion municipale, en particulier en matière d'urbanisme.
Dans cet extrait, l’architecte Serge Lana traverse en voiture une ancienne zone de mûrs à pêches transformée en cité de grands ensembles.

Document consultable en intégralité ici

La pasionaria à Montreuil

‏Reportage - 1971
‏NB - Sonore - Extrait de 2 min 30
‏Réalisation : Anonyme

A l'initiative du Parti communiste français et du Parti communiste d’Espagne, rassemblement à Montreuil, au Parc Montreau de dizaines de milliers de républicains Espagnols venus de toute l'Europe pour écouter Dolores Ibarruri et Santiago Carrillo, respectivement présidente et secrétaire général du PCE.
‏Cet extrait montre l’arrivée de groupe espagnols au parc Montreau, dans la ville rouge qui reçoit ce rassemblement de solidarité internationale.

Document consultable en intégralité ici

Une vie trop dure pour les grands ensembles ?

‏Documentaire - 1972
‏Couleur - Sonore - Extrait de 2 min 30
‏Réalisation : Jean-Patrick Lebel
 
‏Commandé par le P.C.F. à l'occasion de la campagne des élections législatives de début 1973, ce film présente le programme commun des partis de gauche (communistes, socialistes, radicaux de gauche) à travers l'expérience de la vie quotidienne d'un couple de travailleurs.
‏Dans l’extrait choisi, le personnage principal du film déambule dans la cité de la Grande Borne (Essonne, 1967-71). Il s’agit d’une sorte de défense de ce nouvel environnement social, de sa poésie urbaine, que les conditions de vie trop dures imposées aux hommes par la société capitaliste ne permettent pas d’apprécier… Et que le programme commun pourrait changer.

Document consultable en intégralité ici

Ouvriers de Chausson Vs désindustrialisation

‏Documentaire municipal - 1974
‏NB - Sonore - Extrait de 2 min
‏Réalisation : Jean-Pierre Riffet

Ce documentaire met particulièrement en avant le potentiel humain et les attraits économiques de Gennevilliers, notamment de la nouvelle Zone industrielle qui peine à se développer. Les pertes d’activité et d’emploi causés par le plan de désindustrialisation du gouvernement est dénoncé par la mairie qui se réclame toujours à « majorité ouvrière », comme par les ouvriers de l’usine Chausson interviewés dans cet extrait.
‏Le ton est tout à fait différent de celui du documentaire réalisé par Louis Daquin six ans plus tôt.

Document consultable en intégralité ici

Res/destructuration d’une usine de la Courneuve

Documentaire - 1974
Couleur - Sonore - Extrait de 3 min 30
Réalisation collective sous la direction de Jacques Comets

« La grève avec occupation des métallurgistes de l’usine Rateau à la Courneuve est une des premières grandes luttes contre une politique de restructuration et de liquidation d’entreprises (…) en Seine-Saint-Denis. Intervenant quelques années après 1968, ce conflit marque l’entrée dans un cycle de combats de longue durée avec occupations des locaux, pour la défense de l’emploi. Ces affrontements se déroulent alors même que le monde industriel français se restructure et passe de la phase patronale au capitalisme financier » (1).
Dans cette séquence, le journaliste Marcel Trillat interviewe un cadre gréviste sur la res(des)tructuration opérée par le groupe CGE-Alsthom aux commandes de Rateau depuis 1970.

(1) Site de l’association Périphérie. Consulté le 27/03/2014

Document consultable en intégralité ici

Une lutte exemplaire

‏Documentaire - 1975
‏Couleur - Sonore - Extrait de 5 min
‏Réalisation : Nat Lilenstein, Mathilde Angeloni

Ce film, réalisé à l'époque de l'union de la gauche,  veut montrer en exemple la lutte victorieuse « des Grandin » dans le cadre de la première vague de désindustrialisation de la région parisienne.
‏En janvier 1975, la direction de Grandin (usine d'électronique à Montreuil dépendant du trust Thomson) annonce le licenciement de tous les employés et la fermeture de l’usine. Une grève avec occupation s’enclenche et durera 9 mois, de février à octobre 1975.
‏La séquence ci-contre analyse le rôle du groupe Thomson dans la faillite délibérée de Grandin et la part active prise par le PCF et la municipalité pour déclencher la grève d’occupation contre la fermeture de l’usine et les licenciements.

Document consultable en intégralité ici

Micro-trottoir sur les transformations urbaines

‏Reportage municipal - 1975
‏NB - Sonore - Extrait de 2 min
‏Réalisation : Service municipal d'information de la ville d'Ivry-sur-Seine

Réalisé sous forme de micro-trottoir, ce reportage questionne la population sur les évolutions urbaines majeures qui transforment Ivry-sur-Seine comme la rénovation du centre-ville l’architecture, mais aussi l'éloignement progressif des bassins d'emploi avec le départ des grandes usines (fermeture de l'usine de négoce en vin, Damoy, installée sur Ivry Port) ou la réduction des effectifs, comme à l'usine de roulement à billes, la SKF (fermée en 1985). Certains propos plus politiques accusent une stratégie gouvernementale qui consisterait à déposséder la proche banlieue de sa vocation industrielle, discours traditionnel des courants communistes dès le lancement des grands projets gaullistes.
‏Bien que réalisé par la mairie, il ne laisse pas apparaître le point de vue des élus ou des formations politiques de la ville.

Document consultable en intégralité ici

‏« Des subventions pour les communes ! »

‏
Documentaire municipal - 1972
‏NB - Sonore - Extrait de 40 sec.
‏Réalisation : Jean-Patrick Lebel

Malakoff, la seule séquence en son direct montre une manifestation d'élus de la banlieue parisienne pour l’obtention de subventions et d’une partie de la TVA au profit des communes. Les villes ouvrières sont alors frappées par la désindustrialisation de la région parisienne programmée par le gouvernement, qui les ampute d’une partie importante de leurs revenus tout en précarisant leur socle social ouvrier.

Document consultable en intégralité ici

« Disons que les gens sortent très peu des Courtillères… »

Documentaire municipal - 1977
Couleur - Sonore - Extrait de 7 min
Réalisation : Bernard Stora

Tourné en 1976, ce film municipal développe deux axes principaux, l'éducation et les loisirs destinés à la jeunesse, et la rénovation urbaine avec en toile de fond la désindustrialisation de la région parisienne et la fermeture de plusieurs usines de Pantin (Burroughs, machine-outils Huré, ...).
Comme dans l’une des séquence du film municipal de 1965, ce film accuse l’office municipal des HLM de n’être pas dirigé par des élus municipaux. Il déplore aussi le surpeuplement d’un foyer de travailleurs maliens et sénégalais.
Une série de plans panoramiques, qui balayent la façade de la cité des Courtillères, accompagne le constat d’un élu en voix off  sur la paupérisation des habitants touchés par le chômage.

Document consultable en intégralité ici

Travailleurs immigrés contre la vie indigne

‏
Reportage - 1977
‏NB - Sonore - Extrait de 2min 30
‏Réalisation : Anonyme

Une grève est déclenchée en 1977 à l'usine UFM de Suresnes qui compte 90% de travailleurs immigrés. Interrogés devant leur lieu de travail sur leurs revendications, les grévistes dénoncent leurs conditions de travail et de logement indignes. Un homme rend patronat et gouvernement responsables du racisme à l'encontre des immigrés : l'objectif est de diviser les travailleurs « par tous les moyens », alors que les ouvriers sont naturellement solidaires entre eux.
‏Ce reportage vidéo, malheureusement très dégradé, s’inscrit sans doute dans la campagne des « Cahiers de la misère et de l'espoir », lancée par le PCF en 1976, qui devait permettre aux défavorisés ou aux exclus du système d'exprimer leurs revendications.

Document consultable en intégralité ici

Échec scolaire et relégation sociale

‏
Documentaire - 1977
‏couleur - Sonore - Extrait de 1 min
‏Réalisation : Laurent Heynemann

Ce documentaire syndical traite de la scolarité et du rôle des enseignants, de leurs conditions de travail et des moyens qui leurs sont alloués.
‏Sur fonds d’images de la banlieue (voies ferrées et « barres d’immeubles »), des professeurs témoignent des difficultés scolaires d’une partie de leurs élèves dues à la précarité de leurs familles.

Document consultable en intégralité ici

Plein emploi Vs délocalisations

Émission télévisée - 1981
Couleur - Sonore - Extrait de 4min
Réalisation : Anonyme

Dans ce numéro d’expression directe, le PCF présente certains axes de sa campagne pour les élections présidentielles de 1981.
Une séquence est consacrée à l’emploi et à la crise économique. Les combats menés pour l'emploi à Corbeil-Essonne sont pris à titre d'exemple : Roger Combrisson, député-maire communiste de Corbeil, apparaît avec le personnel de l'hôpital qui lutte contre les réductions d'effectifs voulues par Giscard. On assiste ensuite à une réunion, en plein air, d’ouvriers de l'usine SNECMA de Corbeil. Tour à tour, ils exposent leurs revendications : produire français, embaucher, impliquer les ouvriers dans la gestion de l'usine, travailler 35 heures par semaine…

Document consultable en intégralité ici
 

Apparition d’un thème : la sécurité

Émission télévisée - 1981
couleur - Sonore - Extrait de 2min
Réalisation : Anonyme

Dans ce numéro d’expression directe, le PCF présente certains axes de sa campagne pour les élections présidentielles de 1981. Apparaît ici un thème assez inédit dans le discours communiste : la sécurité. Dominique Frelaut, maire communiste de Colombes, fait le lien entre crise économique et insécurité. Selon lui, il faut riposter face à la délinquance. Un habitant d’un quartier pavillonnaire cambriolé est interviewé. A travers la parole donnée  au thème de la sécurité et au pavillonnaire, le Pcf montre son souci du délitement social qui touche au territoire et à l’identité même des banlieues ouvrières.
Quelques mois plus tard, des faits divers retentissants comme celui du bulldozer de Vitry (déc.1980), ou la dénonciation de Montigny-lès-Cormeilles (fev. 1981), désastreux pour l’image du PCF, témoignent aussi du désarroi de certains édiles communistes au moment où les rapports du PCF se brouillent avec un monde du travail de plus en plus divisé et excluant.

Document consultable en intégralité ici

La nouvelle pauvreté

Émission télévisée - 1981
Couleur - Sonore - Extrait de 3 min
Réalisation : Anonyme

Dans ce numéro d’expression directe, le PCF présente certains axes de sa campagne pour les élections présidentielles de 1981.
La dernière séquence porte sur le logement. Marie-Thérèse Goutmann, député maire de Noisy-le-Grand appuie les propositions de Georges Marchais qui veut construire 500 000 HLM et minorer le coût du logement pour les foyers modestes. Pour y parvenir, elle en appelle à la lutte et au changement. Le témoignage d’une famille insiste sur la cherté de la vie.

Document consultable en intégralité ici

Une usine de barrettes victime d’un patron voyou

‏Emission télévisée - 1982
‏couleur - Sonore - Extrait de 2 min 20
‏Réalisation : Raoul Sangla

‏A l’appui de la campagne « produire français », les saynètes et courts reportages de cette émission télévisée du PCF illustrent avec humour ses positions contre la délocalisation des industries du secteur primaire à l'étranger.
‏L’un des reportages est un plan séquence tourné avec la complicité des ouvriers en grève d’une usine de barrettes à Brétigny dans l’Oise. Ils témoignent de leur découverte, après la liquidation de l'entreprise au motif des baisses de commandes, de stocks de produits importés en cachette par leur patron…

Document consultable en intégralité ici

Génération stagiaire à Vitry-sur-Seine

‏Emission télévisée - 1983
‏couleur - Sonore - Extrait de 2 min
‏Réalisation : Anonyme

‏Cette émission de télévision du PCF a été diffusée un mois après la défaite de la Gauche aux élections municipales (6-13 mars 1983) et après que le second gouvernement Mauroy ait décidé d'opérer un tournant dit « de la rigueur »pour faire face à la crise. André Lajoinie est interviewé à l’Assemblée sur le mécontentement des électeurs de gauche du à la persistance du chômage, la baisse du pouvoir d'achat et les mauvaises conditions de vie et de travail.
‏Le sujet présenté ici est consacré à la formation professionnelle des jeunes et à leur expérience des stages en entreprise… Ce sujet témoigne de la crise et de la précarisation de l’emploi qui touche tout particulièrement les jeunes et la banlieue rouge.

Document consultable en intégralité ici

Alerte sur les ressources communales !

‏Emission télévisée - 1984
‏couleur - Sonore - Extrait de 2 min
‏Réalisation : Anonyme

‏Ce numéro d'Expression directe est construit autour d'un micro trottoir et de l'interview de trois sénateurs communistes critiques à l’égard du budget 1984 du gouvernement, le premier proposé par le gouvernement socialiste sans les communistes.
‏L’extrait présenté se situe à la fin de l’émission. Hélène Luc, sénatrice du Val-de-Marne et présidente du groupe communiste, dénonce en particulier l’allègement de la taxe professionnelle sur les entreprises, défavorable aux communes. Elle précise toutefois que les communistes ont obtenu du gouvernement la suppression d’un prélèvement d’Etat de 3 milliards de francs sur les communes.

Document consultable en intégralité ici