tc in | tc out | durée | description | mots clés |
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00:00:00:00 | 00:00:58:00 | 00:00:58:00 | Générique : « La municipalité de Pantin, l'atelier municipal audio-visuel présentent : ensemble pour mieux vivre ». La première et courte séquence introductive est placée sous le signe de l'enfance. La voix off rappelle la joie de l'enfance, le bonheur de vivre. Très vite, se pose en contradiction la situation de l'époque, avec la montée du chômage, la fermeture des usines et les difficultés rencontrées par les familles. L'objectif du film est donc de montrer les réalisations en faveur des pantinois, en particulier des jeunes, dans un contexte de crise. | Chômage - Enfance - Usine |
00:00:58:01 | 00:04:53:00 | 00:03:54:24 | Une jeune fille évoque les difficultés en matière de logement, pourtant essentiel à la vie quotidienne. En voix off, sur fonds d'images de la ville, le commentateur rappelle la persistance d'un parc de logements sans confort à Pantin : toilettes extérieures, manque de point d'eau, etc. et les difficultés des locataires à payer un loyer toujours plus onéreux. Le maire Fernand Lainat inaugure ensuite une nouvelle résidence square Stalingrad. La voix off rappelle l'exigence d'un réel « droit au logement », au même titre que le droit au travail ou à l'instruction. Des habitants évoquent cependant le niveau élevé des loyers dans les constructions neuves, qui renforce la précarité des locataires et les empêche d'aménager leur intérieur. Le documentaire pointe la responsabilité de l'Office HLM, qui n'est pas dirigé par la majorité communiste de la ville, du fait des règles de composition du Conseil d'administration (loi de 1963). Fidèle au discours communiste en matière de logement, le film rejette toute responsabilité de l'équipe municipale, dépeinte comme volontariste dans un contexte politique défavorable. | Grand ensemble - Insalubrité - Lainat Fernand - Urbanisme, habitat, logement |
00:04:53:01 | 00:05:43:00 | 00:00:49:24 | La scène suivante est de nouveau introduite par une jeune fille, qui souligne la place importante de l'immigration dans la ville. Le réalisateur abonde dans son sens, en évoquant les problèmes du foyer Marie Thérèse, foyer immigré surpeuplé, et l'effort de la mairie pour construire un nouveau lieu d'accueil. | Immigration - Immigrés, conditions de vie et de travail - Urbanisme, habitat, logement |
00:05:43:01 | 00:11:30:00 | 00:05:46:24 | Le chômage est au centre de la séquence suivante. Des scènes de manifestation sont filmées, avec en évidence la mobilisation des syndiqués de la CGT. La ville compte alors 1400 chômeurs. Plusieurs usines ferment dès le début des années 1970, comme Félix Potin ou Burroughs. La municipalité s'y oppose, souvent sans succès. Elle accuse également le gouvernement d'encourager cette désindustrialisation de la région parisienne (politique de la DATAR), au nom de la rentabilité du capital, d'opérations spéculatives sur le foncier et des stratégies des entreprises internationales (les usines américaines sont visées en particulier). | Chômage - Conflits sociaux, conflits d'entreprises - Confédération Générale du Travail - Usine |
00:11:30:01 | 00:14:05:00 | 00:02:34:24 | Le film se consacre ensuite à la question scolaire, introduite par l'inauguration du CES Lavoisier. Une institutrice signale le manque de moyens et des classes en sur-effectif, l'absence de remplacement des personnels en arrêt maladie. Un homme dénonce le maintien d'une forte reproduction sociale dans le milieu ouvrier. Le cas des Courtillières est particulièrement problématique, avec des enfants qui ne disposent pas de bonnes conditions d'étude (absence de repas équilibrés en dehors de l'école, conditions de vie peu favorables). | Collège - Condition de travail - Enseignement - Infrastructure scolaire |
00:14:05:01 | 00:19:04:00 | 00:04:58:24 | Le développement d'une politique culturelle et de loisirs pour les jeunes a été aussi un axe de travail de la mairie, avec un centre des loisirs, des ateliers de gymnastique, un cercle municipal des sports. On retrouve un discours traditionnel sur le sport de masse, avec près de 2000 inscrits à l'école municipale du sport. La politique culturelle a été mise à l'honneur, avec le Conservatoire de musique. L'objectif reste cependant d'en faire un lieu ouvert à toutes les catégories sociales. Une maison des jeunes est aussi ouverte à Pantin, même si la fréquentation reste faible. | Conservatoire - Gymnastique - Loisir - Sport - Équipement collectif |
00:19:04:01 | 00:19:52:00 | 00:00:47:24 | Une courte séquence évoque la mise en place de foyers pour les personnes âgées, frappées par la précarité, les expulsions et le faible niveau de vie. | Troisième âge |
00:19:52:01 | 00:26:00:00 | 00:06:07:24 | Le documentaire se termine sur les enjeux budgétaires. La municipalité, qui éprouve quelques difficultés financières, assume une hausse des impôts (12%) et des emprunts. Le réalisateur critique le poids croissant de la charge de la dette et de la TVA. Il incite la population à se mobiliser pour obtenir, avec les élus, les crédits nécessaires aux équipements, tout en défendant l'idée que des changements politiques plus profonds (changement de majorité) sont nécessaire pour répondre aux besoins. Fin du documentaire : « Réalisation UNICITE, 1977 » |