Fiction documentaire - 1936
Noir et Blanc - Sonore - Extrait de 4 min
Réalisation collective sous la direction de Jean Renoir
Réalisé sous la direction de Jean Renoir pour le parti communiste aux élections législatives de mai-juin 1936, « La Vie est à nous » mêle habilement matériel documentaire, épisodes mis en scène, chœurs parlés et allocutions filmées des dirigeants communistes.
La première séquence du film oppose le cours d'un instituteur sur les richesses de la France et la réalité sociale vécue par ses élèves. En revenant de l’école par les rues déshérités de leur banlieue, ceux-ci tirent le constat, à leur hauteur d’enfant, qu’il existe une inégale répartition des richesses dans la société.
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Documentaire municipal - 1936
NB - Sonore - Extrait de 3 min 30
Réalisation : Albert Mourlan
« Les Châteaux du bonheur » consacré aux colonies de vacances de la ville de Gennevilliers, débute par une introduction du maire, Jean Grandel, qui expose les objectifs de la municipalité et souligne l’importance des actions accomplies.
Il est manifeste qu’il s’agit des débuts en communication politique par le film de Jean Grandel. Prônant l’exercice de la démocratie municipale, il s’adresse directement aux habitants de sa commune pour les inciter à participer aux actions de la mairie.
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Documentaire - 1935
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 1min 30
Réalisation anonyme
Le VIIe congrès de la IIIe Internationale, tenu du 25 juillet au 21 août 1935 à Moscou, entérine la politique d'unité contre le fascisme et de Front populaire.
Dans l’extrait proposé ici, Marcel Cachin dresse un bilan très positif de l'action de son parti en France en insistant tout particulièrement sur les victoires des dernières élections municipales en banlieue parisienne. Il reprend à cette occasion l’image de la ceinture rouge encerclant « le Paris de la bourgeoisie ».
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Fiction documentaire - 1936
Noir et Blanc - Sonore - Extrait de 1min 30
Réalisation collective sous la direction de Jean Renoir
D’après les mémoires non publiées de Marc Maurette, chef opérateur ayant débuté sur le tournage de « La Vie est à nous » :
« On devait tourner une scène, sur un marché à Montreuil, dans laquelle un vendeur de l’Huma se faisait agresser par des fachos et secourir par la population. L’Humanité devait nous livrer les journaux… Mais, au moment de tourner : pas de journaux. Alors un petit vieux en casquette, nous a proposé de nous en prêter de sa collection. J’ai été chargé d’aller en chercher une cinquantaine chez lui. Cela a été un choc pour le jeune bourgeois que j’étais. Il y avait là une cahute en bois couverte avec du carton goudronné. Une espèce de papier huilé transparent faisait office de fenêtre. L’intérieur mesurait à peu près un mètre cinquante sur deux. Le sol était en terre battue. Il y avait un matelas, deux couvertures, une chaise avec une cuvette et un broc à côté, et une petite lampe à alcool, pour faire sa croque. Et puis, dans un coin de la pièce, du sol jusqu’en haut, une pile complète d’Huma soigneusement rangés, jaunissant en bas, et devenant de plus en plus clairs jusqu’au sommet…. Plein de gens logeaient dans ces conditions dans la zone de Montreuil. Mes opinions politiques ont commencé là. »
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Documentaire - 1936
NB - Sonore - Extrait de 1min 30 min
Réalisation : Collectif sous la direction de Jean Renoir
Réalisé sous la direction de Jean Renoir pour le parti communiste aux élections législatives de mai-juin 1936, « La Vie est à nous » mêle habilement matériel documentaire, épisodes mis en scène, chœurs parlés et allocutions filmées des dirigeants communistes.
Le final réunit tous les personnages du film qui entonnent l’Internationale. Ils sont ralliés par une foule immense qui chante avec eux. Le décors de table rase de cette séquence a sans doute été choisi pour sa proximité commode avec Paris (et la possibilité d’y manoeuvrer une foule de figurants). Son épure graphique et toute symbolique (table rase et usines) amalgame cependant avec force horizon des banlieues ouvrières et horizon révolutionnaire.
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Documentaire - 1936
NB - Sonore - Extrait de 11min
Réalisation : Collectif sous la direction de Jean Renoir
Réalisé sous la direction de Jean Renoir pour le parti communiste aux élections législatives de mai-juin 1936, « La Vie est à nous » contient trois longues séquences fictionnelles, complétées par une partie documentaire, qui illustrent l'action concrète des militants communistes. La première d’entre elles montre comment une cellule d’entreprise à Gennevilliers parvient à déclencher une grève contre les cadences infernales et le licenciement d'un vieux travailleur. Cet épisode incarne de façon exemplaire « la trinité » de la banlieue rouge : industrie, métallo et parti communiste.
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Documentaire - 1936
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 1min 30
Réalisation : Collectif Ciné-Liberté
Filmé en juin 1936, monté et commenté a posteriori, « Grèves d’occupations" fut un des films les plus diffusés dans les circuits militants du Front populaire. Ce document précieux sur la culture et les défilés ouvriers signe également une des toutes premières rencontres entre le monde ouvrier (les métallos en particulier) et une partie du monde du cinéma (les travailleurs du film et leur syndicat) sur le sol de la banlieue rouge ; les uns travaillant à Renault-Billancourt, les autres à Epinay-sur Seine, Joinville-le-Pont ou Gennevilliers… L’extrait, ci-contre, témoigne de cette rencontre placée sous le signe du Front populaire, ainsi que du soutien des municipalités rouges aux ouvriers en grève.
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Documentaire - 1938
Noir et Blanc - sonore - Extrait de 3 min
Réalisation : Jacques Lemare
Présentation du travail et, surtout, du syndicalisme de la puissante Fédération C.G.T. de la Métallurgie, de ses actions, de ses activités, et de ses conquêtes sous le Front populaire.
Dans sa deuxième partie, « Les Métallos » expose avec précision et fierté plusieurs conquêtes du "syndicalisme à bases multiples" (la polyclinique des métallos, le château de Vouzeron, l'école professionnelle, l'aviation populaire...) ; il évoque également la solidarité avec l'Espagne républicaine et ses enfants.
L’extrait ci-contre présente le parc de Baillet en Seine-et-Oise (Val d’Oise) acquis par la Fédération des métallurgistes à la faveur du Front Populaire. C’est le versant syndical de la banlieue rouge.
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